"Que Le Monde soutienne la vision "sociale-démocrate" de l'éducation est un choix éditorial que je respecte, même si je ne le partage pas. Mais que Le Monde perde toute distance critique, renonce à un minimum d'analyse et de mise en perspective des points de vue pour relayer un "élément de langage" de cabinet ministériel m'a profondément choqué et rappelé les mauvais souvenir de la rupture sur l'enseignement secondaire puis sur la loi LRU...
S'il n'y a pas encore de fracture, il y a un décalage croissant entre les attentes des électeurs enseignants de F. Hollande et le projet que porte aujourd'hui son gouvernement. Cet opposition entre deux visions de l'éducation, ses conséquences pour l'avenir du parti socialiste sont autant d'enjeux et de débats sur lesquels ont attend l'analyse des journalistes du Monde, bien loin d'un article péremptoire."
Je vous invite à lire cette lettre publiée sur le blog "C'est classe": Profs-PS: "Une incompréhension profonde".... On retrouve cette même interrogation sur la fracture croissante entre le parti socialiste et le milieu enseignant.
Je fais partie des électeurs de F Holande, avec l'espoir que les méfaits de la LRU, que j'ai vécus de très près, seraient au minimum corrigés. Le choix des différents conseillers parmi les applicateurs zélés de la LRU m'a paru de mauvais augure. Le grand barnum des Assises a produit un inconfort certain. Les moutures de la LRU2 ont provoqué une dissonance cognitive à la limite de la douleur...
RépondreSupprimerCe qui se passe côté formation des enseignants (ESPE etc) plus la conduite relative à la semaine de 4 jours et demi, mesures toutes deux conduites au pas de charge continuent à fracasser ce qui reste de "confiance mesurée" chez les enseignants à l'égard du PS.
Je n'oublierai jamais que c'est un gouvernement de gauche qui a augmenté de 50% ( oui passer de 128 h à 192 h est une augmentation de 50%) la charge d'enseignement des professeurs et MDC à l'université sans modification de salaire (décret de 1984).
Je me demande si j'irai encore voter.