Monsieur le président de la République
française, camarade, cher Manu,
Tu permets que je t’appelle camarade et que
je te tutoie ? Aucune familiarité, c’est juste une tradition chez les gens
de gauche, comme le « cher ami » et le voussoiement chez les gens de
droite.
Alors Manu, je voulais d’abord te féliciter
pour ton élection. En plus comme j’ai été obligé de voter pour toi au second
tour, c’est un peu ma victoire à moi aussi. J’ai été soulagé que tu gagnes
camarade. Soulagé, mais pas réjoui. Je peux te le dire maintenant, il est pas fantastique
ton programme. Sur l’enseignement supérieur et la recherche, une partie de ton "deuxième chantier", c’est même un
cauchemar. Toi qui veux réformer la France et la moderniser, ils t’ont
refourgué une réforme d’occasion qui a déjà servi à 3 ou 4 présidents et une
dizaine de ministres. Ils ont passé un coup de polish sur la carrosserie, mais
le moteur est mort. Je ne te donne pas 6 mois avant qu’elle rende l’âme.
C’est un peu de ta faute aussi. À force de
qualifier de « conseillers » des septuagénaires et des nonagénaires désoeuvrés
qui étaient déjà responsables de l’Éducation avant ta naissance, ça devait
arriver qu’ils ressortent leurs vieux albums photos des tiroirs. C’est tout à
ton honneur de te préoccuper des personnes âgées camarade, mais là tu ne vas
pas animer le foyer des Anciens, tu vas diriger la France et, pour ce qui nous
concerne, l’éducation de la jeunesse. Et puis pense un peu à toi Manu. Tu n’as
pas 40 ans. Imagine si tu rates ton mandat comme Hollande à cause d’eux, comment
tu vas faire ? Tu ne pourras pas passer le reste de ton existence à faire des
ronds dans l’eau sur un bateau en solitaire au Point Nemo ? J’ai d’autres
ambitions pour toi.
Alors moi, ton condisciple (de l’université Paris
X-Nanterre que j’aime tant, pas de l’ENA), j’ai décidé de t’aider et de te
proposer ma candidature comme ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Oui, les deux doivent rester ensemble, j’y tiens. Ne rigole pas, je suis
sérieux camarade ! Je t’entends. Tu te demandes à quel titre moi, petit
MCF d’une université LLASHS de province, spécialiste du droit de la Drogue, je
serais qualifié pour le job. Et bien justement. Déjà, à la différence des
personnes dont le nom circule ces derniers jours, j’enseigne, je fais de la
recherche, et avec Anne Fraisse et toute son équipe, j’ai géré une université
malgré les réformes de ton foyer des Anciens. Pas si mal que ça a priori
puisque nous avons fini notre second mandat sans sortir à coup de fourches et
que la plupart des collègues me disent encore bonjour quand ils me croisent sur
le campus.
Non seulement je suis prêt à devenir ton ministre,
mais je vais te proposer un programme camarade ! Laisse tomber celui du
griot des oxymores politico-économiques. J’en ai déjà parlé sur mon blog.
L’État-Stratège c’est bidon (je peux t’en sortir 10 pareils) et sa réforme
n’est pas financée ou alors il faut créer de la dette et recourir à l’emprunt
pour les étudiants comme pour les universités. Aghion c’est un économiste,
Manu, et en plus il n’a jamais géré la moindre institution. Il n’a aucune idée
de ce que cela implique. Son histoire d’universités d’excellence, de classement
de Shanghai, d’indicateurs de l’OCDE, d’IDEX, LABEX, EQUIPEX, instituts Carnot
et j’en passe, on a vu le résultat : ça tourne à l’école des fans ou ça se
finit sur un crash à 5,2 milliards d’euros comme à Saclay. Si tu ne me crois
pas, appelle ton copain Barack, il va te raconter comment ils se sont fait
piéger aux Etats-Unis avec cette réforme, comment Michelle et lui ont été
obligés de trouver un job à la Maison Blanche pour finir de payer leur prêt
étudiant. Lui, il voulait instaurer la gratuité à l’université ! Quand je
pense que dans certains pays comme la Thaïlande, l’État dépense des sommes
folles pour développer le maillage territorial de son enseignement supérieur,
nous on l’a et tes potes voudraient le flinguer pour ne sauver que 5 ou 6
universités soi disant « d’excellence ». Si tu continues à écouter
Aghion tu vas te retrouver avec les ¾ des universités françaises à reconstruire
et les 5 ou 6 qui tiendront encore debout auront perdu de leur superbe. Saclay c’est déjà beaucoup, tu veux vraiment
t’en mettre 5 de plus sur les bras ?
C’est ton grand défaut ça Manu, t’écoutes tes
potes mais tu bosses pas assez. Tes copains de bridge de la CPU. Invite-les
autant que tu veux à l’Élysée, ils adorent ça. Mais ne fais pas ce qu’ils te
disent. Ça fait 6 mois qu’ils te racontent n’importe quoi, qu’il faut renforcer
le rôle des Régions, qu’il faut modifier le statut des enseignants-chercheurs,
qu’il faut revenir sur le caractère national des formations. Mais ne les
autorise pas à définir les diplômes au
niveau de chaque université ! Le caractère national des diplômes, le visa pour
les Grandes Écoles, cette certification par l’État c’est un atout majeur du SUP
français à l’international. Et c’est important l’international Manu. Pour le
statut des enseignants-chercheurs, ils te mentent. C’est faux de dire qu’il ne
permet pas de prendre en compte les nouvelles formes de pédagogie comme les
MOOCs ou les SPOOCs. Il suffit de lire l’article 7, III du décret de 84, c’est
déjà prévu. Moi ministre, avant de faire la moindre réforme on va lire le code
de l’éducation plutôt que d’écouter tes potes de bridge. On va regarder ce que
la loi a déjà prévu, on va alléger et on ne s’occupe que des questions qui
suscitent vraiment des difficultés.
Comme je vais gérer un budget conséquent, je
vais optimiser. Moi ministre, j’arrête ces histoires de New Public Management qui coûtent un bras et ne rapportent rien. Je
te prends l’exemple de l’ANR. Tu comptes une dizaine de chercheurs mobilisés
pendant 1 mois pour monter un projet. Le taux de succès est de 10 à 15% donc
pour 100 projets déposés tu as financé l’équivalent de 70 à 75 postes de
chercheurs pendant 1 an pour rien. A cela il faut rajouter les consultants et
autres auditeurs, les coûts du labo, de l’université ou de l’organisme, et
enfin les coûts de l’ANR avec ses permanents, ses boards, ses comités, ses
commissions. Et l’ANR c’est de la roupie de sansonnet ! Si je te fais le
calcul sur le Commissariat Général aux Investissements tu vas défaillir. Puisque
tu n’es ni de droite, ni de gauche, tu peux te passer de ces colifichets
libéraux : l’argent que tu donnes à mon ministère pour la recherche je le rends
aux labos et aux chercheurs sous forme de crédits récurrents et ils cherchent.
Je fais pareil pour les universités avec le CGI et ses investissements d’avenir
qui ressemblent à Plus Belle La Vie avec leurs saisons qui n’en finissent
jamais « IDEX saison 3, épisode 4 »… comme ça en plus Louis
Schweitzer qui aura 75 ans début juillet pourra enfin prendre une retraite que
nous avons bien méritée.
Pendant que j’y suis je te propose aussi de
supprimer la certification des comptes dans les universités et les organismes. Comme
le disait un sage dont j’ai oublié le nom, la plupart des entreprises qui font
faillite ont un commissaire au compte. William Saurin, avait un super
commissaire aux comptes… et un trou de 300 millions dans ses comptes à Noël. Dans
le secteur public c’est encore plus ridicule puisque le risque principal c’est la
dotation de l’État sur laquelle les commissaires aux comptes n’interviennent
pas. Tu vois, comme cost-killer j’ai
une certaine expérience. D’ailleurs je t’aurais bien suggéré de supprimer aussi
la Cour des comptes, mais je ne voudrais pas sortir du périmètre de mon
ministère.
Camarade, moi ministre on va faire de la
politique de l’ESR. La politique Manu, c’est trois choses : un projet, une
méthode, un discours.
Pour le projet, ma première ambition sera
d’être cohérent. La cohérence dans le SUP et la recherche c’est super
innovant ; disruptif même ! Aucun ministre ne l’a fait avant moi. En
plus la cohérence ça facilite les choses. Tu l’as certainement appris à
l’ENA. Une fois que tu as défini ton « Objective »,
les « constraints », après
c’est simple, « inputs », « outputs » et on déroule. Par
exemple si ton objectif c’est de donner plus de moyens à la recherche parce que
c’est un enjeu stratégique pour le pays et bien tu supprimes le crédit impôt
recherche puisqu’il ne sert pas à faire de la recherche et tu finances la
recherche avec les impôts que tu récupères. À l’ENA je crois qu’ils appellent
ça l’évaluation des politiques publiques. On va s’y mettre sérieusement.
Moi ministre on va donc être cohérents et
commencer par le commencement : à quoi servent l’enseignement supérieur et
la recherche, quelles sont leurs missions. La professionnalisation ? L’industrie,
les nouvelles technologies ? D’accord. Seulement ? Si c’est le cas il
faut que tu mobilises les chambres de commerce, le MEDEF les partenaires
sociaux comme le font les Écoles de commerce. C’est la bonne méthode. Mais si
tu as lu les enquêtes réalisées auprès des étudiants tu as peut-être vu qu’il y
a une autre valeur qui domine : l’épanouissement intellectuel. Là, sans
lui faire injure, le MEDEF ne sert pas à grand-chose.
Être clair sur les objectifs permet de ne pas
se tromper dans ses décisions. C’est pour cette raison que je vais réussir là
où mes prédécesseurs ont échoué. Prends l’exemple de la première année à
l’université. Si ton objectif est clair tu ne proposes pas en même temps de
sélectionner à l’entrée en L1 sur des prérequis et de modifier les L1 pour en
faire une année de propédeutique post-bac parce que dans ce cas les pré-requis
ce seront les mêmes pour toutes les L1 et tu resteras avec ton problème sur les
bras. Et puis tu t’assures que l’enseignement secondaire prépare à ces
prérequis et en DEG ou SHS ce n’est pas gagné. Pareil, si tu veux avoir 60%
d’une classe d’âge diplômée du supérieur, je te dis tout de suite qu’il ne faut
pas réduire les postes d’enseignants-chercheurs ou les budgets des universités,
ni réduire le nombre de masters comme cela a été fait. Cohérent quoi.
Moi ministre, je t’aiderai à affiner tes
objectifs. L’augmentation des effectifs en première année de licence à
l’université, par exemple, c’est une question de stock. Un surplus dans un
stock tu peux le résoudre de deux façons : par les entrées ou par les
sorties. Si tu veux moins d’étudiants tu sélectionnes. Mais pour que ce soit
rentable il faut que tu sélectionnes les bons, pas que tu tires au sort ceux
qui vont entrer. Et qui peut savoir si les étudiants ont une chance de réussir
ou pas ? Ben les universitaires, mais pas seulement. Les étudiants aussi
peuvent avoir un avis. Ils peuvent avoir un projet, des compétences qui ne
demandent qu’à se révéler. C’est ça qui est merveilleux avec la jeunesse, ce
potentiel, cette ambition qui va leur permettre de se dépasser et de réussir.
C’est ça qu’ils recherchent à SciencesPo, pas seulement le fort en thème et ils
ont raison ! Donc tu confies la sélection aux enseignants-chercheurs, mais
tu donnes la possibilité aux étudiants de discuter cette décision. Discuter,
pas faire un procès, parce qu’après ça tend les relations. Il faut donc une
instance de dialogue et d’échange. A la fin tu n’as plus de souci avec les effectifs,
tu as de bons étudiants motivés… mais tu en as beaucoup qui peuvent être bons
et ne pas avoir trouvé de place.
Alors pour régler ton problème de stock, moi
ministre je vais te montrer que tu peux faire autrement. Tu peux recruter des
enseignants-chercheurs, des personnels administratifs pour les épauler,
construire des locaux pour installer les étudiants. Tu peux aussi prendre le
problème par l’autre bout. Tu admets tous les étudiants en première année, mais
tu limites les redoublements. C’est la solution que je te préconiserai, la plus
juste, la plus efficace aussi, celle qui maximise le potentiel de formation. Tu
peux pousser plus loin encore la réflexion. Par exemple ton concurrent qui a
fait 6%, Benoit Hamon, il avait une bonne idée : le revenu universel en
commençant par les jeunes. Il avait compris un truc Benoît Hamon c’est que
chômeur ce n’est pas un statut social pour un jeune. 1/3 des étudiants de
première année est défaillant ou quasi-défaillant aux examens parce que
l’université c’est juste l’institution qui leur permet d’avoir un statut,
d’exister dans la société. Alors tu peux travailler sur cette question et
réfléchir au statut du jeune dans notre société et tu vas régler naturellement
ton problème de stock.
Pour la méthode, moi ministre, je peux t’organiser
un débat. Pas des Assises ou un livre blanc dont j’aurais écrit les conclusions
par avance et qui serait présenté par un copain ou une copine, non ; un
vrai débat Manu. C’est pas comme ceux que tu fais à la télé. C’est pas non plus
comme un meeting où t’es le seul à parler avec un ou deux potes pour chauffer
la salle. Non, c’est plutôt un genre de makerspace,
mais cheap. Pas besoin de coussins
multicolores, on peut même s’installer sur une pelouse. Si on veut pousser le
truc camarade on peut se mettre en mode Fablab
hein ! On ouvre un espace sur internet, on achète une imprimante 3D, un
drone et une GoPro (y’a toujours une imprimante 3D et un drone avec une GoPro dans
un Fablab), des crayons, du papier,
des ordis, les types peuvent interagir, on coproduit et on fait la loi ensemble ;
très créatif.
En plus c’est efficace et ça évite bien des écueils cette méthode. La grosse excuse que te sortent les inspecteurs des finances de Bercy ou les think-tanks comme Terra Nova et l’Institut Montaigne à chaque fois qu’ils se plantent sur une réforme (ce qui est la norme) : « c’est parce que les acteurs ne se sont pas appropriés tout le potentiel de la réforme ». Ben voyons, quand tu fais ton truc dans ton coin en consultant seulement tes copains c’est un peu logique… Moi ministre, tu n’auras plus ce problème, tes réformes on pourra les défendre.
La politique c’est aussi le discours, alors
camarade, moi ministre, je te propose d’arrêter avec la novlangue. Comme je
suis aussi disruptif que toi, je te propose de reprendre le vieux principe
« dire ce que l’on fait, faire ce que l’on dit ».
On va cesser de parler d’autonomie des universités quand on renforce contrôles
et contraintes (tu sais, l’autorisation préalable du recteur sur le budget
alors qu’avant c’était un contrôle a posteriori). On va arrêter de prétendre
que l’on créé des postes à l’université quand on ne les finance pas et on ne
dira pas « gel du poste » mais
« suppression de poste ».
Assumer ses décisions c’est parfois difficile mais c’est indispensable pour que
la parole politique retrouve un certain crédit et que les gens puissent croire
en toi, en nous.
J’ai plein d’idées comme ça Manu et je suis
prêt à t’en faire profiter. Passe me voir à l’université, mon bureau est au
bâtiment G, ou envoie-moi un MP sur Twitter, Wechat ou Facebook. Sinon, comme
il est nul ton projet pour l’ESR, on va tout faire aux législatives pour
t’obliger à en changer. Il faut que tu nous comprennes camarade, maintenant que
nous avons sauvé la République, il faut tout de même que l’on essaie de sauver
l’ESR. Et si ça ne suffit pas, toi qui viens de Nanterre tu sais ce qu’on fera.
On cherchera la plage ; sous les pavés. Je te laisse j’ai une cinquantaine
de dossiers d’étudiants à lire.
Fraternité et Amitié camarade.
yann
Formidable, ça donne envie. Et ce serait une vraie réforme simple à mettre en œuvre (pour les établissements), pour une fois.
RépondreSupprimerTrès pertinent! Indispensable à lire et à faire lire!
RépondreSupprimerCher Yann,
RépondreSupprimerplusieurs points de cette note m'ont fait réagir (et d'autres pas :-) mais c'est l'altérité qui est intéressante non ?) Revue de détail en 3 citations :
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"Le caractère national des diplômes, le visa pour les Grandes Écoles, cette certification par l’État c’est un atout majeur du SUP français à l’international."
Assertion sans justificatif. Mais partons du postulat que c'est vrai. Est-ce à dire que tous les enseignements sont normalisés ? Identiques ? Quid de la formation des enseignants du supérieur ? De la qualité des conditions d'études ? Comment mesure-t-on (en tant qu'usager, de parent d'usager...) la réalité de cette promesse sans évaluation ?
Mon avis : on érige ce principe en évidence et on oublie de réfléchir sur ses implications. Cela devient un dogme théorique dont on ne mesure plus la réalité et la densité. Pour redonner de la force à cette idée, il faudrait que ses partisans acceptent de l'interroger. ;-)
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"l’argent que tu donnes à mon ministère pour la recherche je le rends aux labos et aux chercheurs sous forme de crédits récurrents et ils cherchent. Je fais pareil pour les universités "
Les crédits récurrents c'est la fin de l'expression d'un projet politique, d'une vision et d'une autonomie des établissements. A l'inverse, le tout "appel à projets" c'est du lean-management qui ne produit que des cycles courts, fatiguants, démotivants et contre-productifs.
Mon avis : les crédits récurrents c'est le syndrome des bureaux vides. On est nombreux à réclamer son propre bureau pour le symbole que cela produit, plus que pour le temps d'occupation réel que cela va engendrer. Résultat : alors que la recherche en SHS souffre souvent d'une image dégradée et de crédits insuffisants, les MSH sont souvent pleines de bureaux vides. En réalité, crédits récurrents à 100% ou full-appels à projets , ce n'est qu'une question de pouvoir. L'un et l'autre le distribue mais pas nécessairement aux mêmes.
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"Par exemple si ton objectif c’est de donner plus de moyens à la recherche parce que c’est un enjeu stratégique pour le pays et bien tu supprimes le crédit impôt recherche..."
"Donner plus de moyens à la recherche" ne peut pas être un "enjeu stratégique". C'est au mieux un moyen de parvenir à atteindre un objectif. Un peu comme "recruter des enseignants-chercheurs, des personnels administratifs pour les épauler, construire des locaux pour installer les étudiants" sont des moyens. Des moyens auxquels il faut réfléchir avec souplesse et parcimonie parce que le temps longs d'une carrière d'enseignant, d'entretien de batiments de milliers de mètre carré est parfois incompatible aves des objectifs de plus court terme comme faire face à un afflux démographiques d'étudiants ou assister à la montée en puissance des cours en ligne (censés alléger la présence en amphi). Reste donc à définir ce ou ces objectifs. Et à assumer que ces sujets complexes ne peuvent finalement pas trouver des réponses simples. Malheureusement.
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