capture d'écran du compte Twitter© du MESR le 17 juillet 2014
Il y a quelques jours, Mme Fioraso organisait une conférence de Presse pour signer en grandes pompes les "contrats de site" des universités et établissements d'enseignement supérieur parisiens. Elle avait convoqué des présidents de ces COMUEs, Monique Canto-Sperber, directrice de Normal Sup, Jean-Yves Mérindol, ancien président de la CPU, de l'université Strasbourg 1 avant la fusion, ancien directeur de l'ENS Cachan, ancien conseiller enseignement supérieur de François Hollande... et Pascal Binczak, ancien président de Paris 8. Devant un parterre choisi où l'on reconnaissait au premier rang Mme Bonnafous, la DGESIP, et plusieurs proches de la ministre, Mme Fioraso annonçait les dizaines de postes qu'elle déversait sur ces établissements "amis" pour avoir créé ces fameuses COMUEs dans un contexte hostile.
Hier c'était une toute autre ambiance et un tout autre enjeu. Le CNESER se réunissait pour donner son avis sur la création de ces COMUEs parisiennes. Il était d'autant plus difficile de convaincre le CNESER que, comme le faisait remarquer Stéphane Leymarie secrétaire général de Sup'Recherche-Unsa, les statuts présentés n'étaient pas conformes à la loi en vigueur.