mardi 3 septembre 2013

AERES le vaisseau fantôme de l’enseignement supérieur ou LRU2, les ennuis continuent…


Tout à son ardeur réformatrice, le ministère a décidé d’appliquer immédiatement certaines dispositions de la LRU2 et d’échelonner dans le temps d’autres dispositions. Il en résulte un régime transitoire des plus complexes qui va contraindre les établissements à faire coexister des règles issues de la LRU1 et des règles issues de la LRU2. En plus, ce régime transitoire a été particulièrement mal conçu donnant lieu à des situations juridiques cocasses.

Je continue donc cette série de chroniques que je dédie aux plus belles âneries de la loi Fioraso avec, aujourd’hui, la situation pour le moins absurde dans laquelle se trouvent l’AERES et le nouveau « Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur » (HCERES).

Après avoir acquis le surnom de « plus grande agence de voyage d’Europe » auprès d’un grand nombre de chercheurs et d’enseignants-chercheurs, l’AERES semble en passe de devenir le vaisseau fantôme de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Inutile de revenir sur tous les défauts de cette agence puisque la loi Fioraso la fait disparaître du paysage scientifique. Mais comme l’idéologie de la LRU2 est la même que celle de la LRU1, si Mme Fioraso supprime l’AERES… c’est pour mieux la recréer immédiatement sous la forme d’un « Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur ». Et c’est là que les choses se compliquent.